Grande-Bretagne : être diplômé sans savoir écrire correctement permet de lutter contre les inégalités

Par Marine
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Comme pour éviter de trop vouloir tirer vers le haut, un établissement supérieur anglais va cesser de pénaliser les fautes d’orthographe, de grammaire ou de ponctuation, la pratique étant jugée « élitiste » rapporte « The Telegraph ».

À l’université de Hull en Grande-Bretagne, il a été demandé aux professeurs et maîtres de conférences de ne pas insister sur l’importance d’une bonne expression à l’écrit et sans erreurs. Une mesure, selon l’établissement, qui s’inscrit dans la démarche de « décolonisation » du programme d’études notamment recommandée par Universities UK, organisation représentante des vice-présidents d’universités anglaises.

Réduire l’écart entre Blancs et Noirs

La politique de l’université de Hull doit être « plus inclusive » parce que certains étudiants, notamment ceux qui viennent d’écoles moins compétitives, dont l’anglais n’est pas la première langue « pourraient se décourager » analyse Le Figaro étudiant. Pour la direction de l’université, exiger un niveau élevé de maîtrise de l’anglais écrit peut être considérée comme « homogène, nord-européenne, blanche, masculine et élitiste ». Autrement dit, cela augmenterait l’écart entre les étudiants blancs qui ont suivi un parcours scolaire classique et  les personnes de couleurs, issues de milieux plus modestes.

Même politique à l’université de Worcester. Les universitaires ont été informés que si l’orthographe, la grammaire et la ponctuation ne sont pas « au cœur des critères d’évaluation », il est plus juste de juger les étudiants uniquement sur leurs idées et leurs connaissances du sujet.

 

  • Crédits photo : Pixabay.

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